Billets qui ont 'Harry Potter' comme nom propre.

rue Poliveau

En mai 2021, j'ai commandé à la Monnaie de Paris un coffret de neuf pièces Harry Potter pour Y., la dulcinée de O., qui est une fan de JK Rowling. Je le lui ai offert à Noël suivant. Comme elle n'avait pas eu l'air enthousiaste, je n'avais pas commandé les neuf pièces suivantes, dite "Vague 2".

Quelle ne fut pas ma surprise (syntagme figé) quand elle nous montra l'été dernier un présentoir fabriqué par son père ferronnier d'art dans lequel il restait neuf emplacements pour les neuf pièces manquantes.

Il ne me restait plus, trois ans plus tard, qu'à trouver les pièces manquantes, dont le coffret n'est plus disponible à la Monnaie de Paris. J'ai eu de la chance: il y a dix jours, j'ai dégoté la vague 2 sur le Bon coin. Et c'est ainsi que je me suis retrouvée à midi rue Poliveau (si si) pour récupérer les pièces en main propre.
Il me reste à décider si je les lui offre dans quelques jours pour son anniversaire ou si j'attends Noël.

J'ai déjeuné dans un excellent restaurant, le Bacav, à deux pas de la Salpêtrière.

La station Austerlitz est fermée pour travaux. Du quai de la Rapée à la station Saint-Marcel la ligne est aérienne et surplombe un chantier impressionnant auquel cette photo ne rend pas justice. Je ne sais plus s'il est lié à la gare ou à l'hôpital.

chantier près d'Austerlitz vu du

Toujours à la recherche d'un sujet

Un moine parle :
« Pour venir de La Pierre-qui-Vire, je voyage par blabla car. C'est l'occasion d'une grande variété de rencontres. Cependant il y a trois points qui reviennent souvent dans les conversations :
- nous allons mourir ;
- dans le combat entre la vie et la mort, la mort paraît avoir le dernier mot ;
- seul l'amour permet de dépasser la mort. »

C'est exactement Harry Potter.
Et je me dis que si JY Lacoste a analysé Narnia, je pourrais proposer d'analyser Harry Potter, parce que ce répètent les sept livres jusqu'à plus soif, c'est la victoire de l'amour par-delà la mort : Harry Potter et le sacrifice, comme Narnia et le sacrifice d'Aslan.
Après tout, la citation sur la tombe des parents d'Harry : "le dernier ennemi, la mort" est une citation de St Paul.

Quelques blogs, des photos et un article

(J'en ai déjà signalé certains).

Des maths illustrées ;

les dessins de Matthieu M., commentés par Emm. (auteur du 6 mars) ;

encore et toujours Antoine Bréa ;

Guillaume (Touraine sereine) s'est réveillé ;

ce blog sur les villes et l'urbanisme (je choisis un billet sur la Chine pour ce lien);

le Flickr de la reine d'Angleterre ;

une étude du procès d'Harry Potter d'un point de vue juridique.

Aveu

Entre le 20 août (à peu près) et le départ de C. j'ai relu les quatres derniers tomes d'Harry Potter (en anglais), car C. souhaitait les emmener en Suisse. Je crois que j'en suis désormais rassasiée pour un moment.

Je vais finir par me coucher

J'ai trop dormi aujourd'hui: je n'ai pas sommeil.
J'ai trop dormi parce que j'avais de la fièvre. Allergie ou sinusite? Ou émotion d'avoir enfin réussi à ranger le dernier étage (y compris le transfert de quarante cartons d'archives et de jouets dans un réduit aménagé sous la charpente caché derrière des étagères: déplacer les étagères, vider le réduit (dans lequel il faut ramper parmi les toiles d'araignées (lâchement, nous y avons envoyé les enfants, sous prétexte qu'ils étaient plus petits)), monter les boîtes d'archives du rez-de-chaussée, extraire les cartons de jouets du grenier, trier, jeter, ranger, annoter, replacer les étagères)?

Bon évidemment, il y avait quelques compensations à se traîner dans la poussière, comme se déguiser en ninja, par exemple.


Commencé Conversions de Matthews. Je l'ai abandonné au bout de six chapitres pour entreprendre Locus Solus: Matthews s'est tellement inspiré de Roussel qu'il me semble préférable de lire dans cet ordre-là. Je me suis endormie.

Constaté hier que sk?ns n'avait rien trouvé de mieux que de me référencer sous les mots "nue sous son tablier". Je me demande ce qui l'a poussé à choisir ça (je ne mets pas de tablier). Voilà une description qui 1/ me pousserait bien à écrire des bêtises 2/ me fait craindre que certains, peu portés naturellement à explorer les blogolistes, ne se retrouvent ici malgré tout.
On verra.

Le sommeil commence à venir. Voilà une semaine que nous vivons sous le signe de Harry Potter. Est-ce avouable, vraiment? Tout a commencé vendredi dernier, quand nous avons écouté en voiture le tome I (enregistré en 2000 lors d'une lecture par Giraudeau sur France Culture: j'y avais passé la nuit, c'était avant les podcasts, eh oui (et c'est stupide, je sais. Il est même possible que ce soit pour cela que je l'ai fait)). En arrivant, nous avons entassé les bagages dans l'entrée et nous nous sommes installés devant le II (le film), parce que je ne l'avais jamais vu et que j'aime voir les acteurs grandir. Puis nous avons regardé le quatre, que je n'avais pas vu non plus (en fait, je ne regarde pas beaucoup de films, je préfère les séries américaines prévues pour petit écran). Puis j'ai repris le tome IV en livre, pour vérifier certains points, notamment relire les épisodes du labyrinthe et du cimetière. Puis j'ai passé la semaine à rouvrir les livres, le VI pour le souvenir de Slughorn, la potion felix felicis, le tatouage de Harry, l'épisode du lac, puis celui de la mort de Dumbledore, puis le VII, "King Cross station", le sauvetage d'Olivander et de Luna, la capture de la baguette de Malfoy, le dernier souffle de Snape et ses souvenirs... Et ce soir, retour aux films, le III, puis le V (je ne regarde pas de façon continue, je me lève pour mes moments préférés, comme les enfants (les patronus, bien sûr, et les feux d'artifice de Fred et Georges)).
Que quelqu'un m'explique ce que cette série console en moi.

Florilège:
un article littéraire sur l'utilisation et la déconstruction des stéréotypes dans le cycle Harry Potter;
une interview de J.K. Rowling à Havard (à l'écouter, je me dis qu'il y a beaucoup de résonances entre les souvenirs de Conrad voulant devenir marin et les souvenirs de Rowling voulant devenir écrivain);
et des muggles jouant au quidditch.

En rangeant, j'ai retrouvé mes notes de patristique. Je crois que je commence à avoir sommeil.

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